Archives de Tag: voyage

The land of Oz

Beaucoup trop de fun dans la vie

Beaucoup trop de fun dans la vie

« J’ai réalisé mon plus grand rêve… C’était incroyable comme sensation ! » Avant, quand j’entendais ça, j’étais un peu en mode « Come oooooon guys !!! » (oui, quand je suis exaspérée, je suis exaspérée en anglais, tppt (tu peux pas test)). C’est un peu comme toutes les femmes qui te racontent que leur « but » de vie de femme, c’est leur enfant. Ça te laisse incrédule et tu souris de façon condescendante en hochant doucement la tête. Fort bien.

ET POURTANT. J’étais bien jeune et détendue et décomplexée de la marinière (oui, alors au début j’ai voulu dire du slip mais je ne veux pas que mon blog soit catalogué ainsi). Car figurez-vous donc que la semaine dernière, après des jours et des jouuuuuuuuurs à trimer sous le soleil avec ma carriole à chercher un stage, j’ai RÉUSSI  J’ai obtenu ce dont je rêvais depuis petite (depuis que j’ai 10 ans, non parce qu’à 3 ans, concrètement, ton rêve c’est ta tartine de nutella tu sais). J’ai enfin obtenu le Saint Graal. J’ai ouvert la porte du donjon. J’ai traversé l’Atlantique à la nage. Bon, pour faire court: j’ai obtenu un stage d’un an, à l’étranger, en Australie. Ce qui me fait fichtrement plaisir car je rêêêêêêêêve de partir longtemps et loin depuis longtemps et loin.

Et je dois dire que ce que j’ai ressenti à ce moment-là était assez incroyable. Oui, je te vois hocher la tête de façon condescendante devant ton ordinateur, lecteur (eur eur eur eur).  Tu as l’impression d’avoir accompli un truc qu’il faut crier à la Terre entière, alors que ça ne te concerne que toi, et ton petit nombril (ou ton gros nombril, non je ne discrimine pas les nombrils, NON). Quelque chose de si fou que tu ne sais pas ce qui est le plus fou: d’avoir réussi à obtenir ce que tu voulais autant, ou ce qui t’attends là-bas, à Sydney, pendant tant de temps ! THE WORLD IS A NEW PLACE BRO. Et ça, c’est vraiment quelque chose que je conseille de ressentir une fois dans sa vie. Bon j’ai pas versé ma p’tite larme mais presque… Okay c’est bon, J’AI versé ma petite larme… I mean, come ooooon, right ?
Je ne sais pas pourquoi mais toutes ces émotions fortes vont bien avec cette délicieuse chanson de Bakermat que j’ai découverte au gré de mes (nombreuses) errances sur la toile.

PS: car je sais que la blogosphère cosmique rêve de suivre mes aventures en presque direct, et parce que mon agent est déjà dé-bor-dé par les feedbacks des lecteurs qui déplorent mon départ, je te donne cette adresse lecteur: ici. Don’t be afraid. C’est juste moi encore, qui parle. Trop. De kangourous. Riiiiiight.

Poster un commentaire

Classé dans Et moi, et moi, et moi, Tribulations inclassables, Tribulations terrestres

Méditations du Mercredi matin

La princesse qui voyait la vie du côté Chewbacca

La princesse qui voyait la vie du côté Chewbacca

Eh oui, nous sommes bien Mercredi matin, car il est minuit. On m’a appris ça à l’école primaire.

J’ai remarqué que le furor poeticus me surprenait toujours quand j’étais surchargée, à l’ouest, et très fatiguée. En somme, vous l’aurez compris, je suis la plus grande artiste que WordPress ait pu héberger.

Trève de bavardages. J’aimerais vous raconter comment ma connexion internet a sauté alors que je devais envoyer un document urgent, que j’ai du traverser Reims à pieds pour pouvoir aller chez une gentille amie compatissant à mon malheur, vous raconter à quel point l’implantation de l’Oréal Kids en Asie du Sud-Est peut me fasciner à des heures pareilles, mais il n’en sera rien.

Ce post pourrait être dédié aux petites choses de la vie agaçantes. Vous savez, ces choses qui font que vous avez envie de pleurer d’un coup car vous êtes fatiguée, ou de rire nerveusement car vous être fatiguée nerveusement parlant, ou de danser la macarena car c’est juste comme ça que vous manifestez votre mécontentement. Il pourrait. Mais il en sera (presque) autrement.

Car ce post sera dédié à une notion très importante dans la vie: la relativité.

Dans le livre « The Perks of Being a Wallflower » (« Le Monde de Charlie » en français), Stephen Chbosky écrit: “I think that if I ever have kids, and they are upset, I won’t tell them that people are starving in China or anything like that because it wouldn’t change the fact that they were upset. And even if somebody else has it much worse, that doesn’t really change the fact that you have what you have.”
J’ai trouvé ça très juste ; il ne suffit pas d’être, dans la vie, aveuglé par les bons sentiments pour se sentir mieux d’un coup. Je pense que quelques clés de relativisation-des-sentiments-complexes-ou-au-contraire-très-simples  peuvent aider. Quelques exemples:

  • Je suis agacée parce qu’un jeune homme ne répond pas rapidement (càd moins de deux heures) à mes textos.
    Ce que je pense: Hey mais en fait j’ai sûrement dit ou fait un truc de travers qui a fait qu’il est allé voir une fille super cool et que du coup il est parti vivre en Micronésie car il voulait un jardin rempli de palmiers.
    La réalité: C’est un mec. Point.
  • Je suis agacée parce que j’ai mis mon pied dans une flaque d’eau, qu’il neige et qu’il fait froid, et qu’il fait nuit, et que prout.
    Ce que je pense: la phrase précédente.
    La réalité: c’est une flaque d’eau. Tu vas rentrer chez toi, et manger un pancake sous ta couette. Et tout ira mieux.
  • Je suis agacée parce que j’ai le temps de ne rien faire tellement j’ai trop de boulot de la mort qui fait mal à la tête.
    Ce que je pense: je ne vais pas pouvoir sortir, ça fait vieille fille de pas sortir? Est-ce que je perds mon temps? Est-ce que c’est ça « être jeune »? Pourquoi ça me fait penser à la prépa, hein, pourquoi?  ET MA CÉSURE?
    La réalité: sort toi les doigts de l’arrière train, et au boulot. Ça ira mieux dans trois semaines.

Je pourrais continuer longtemps, sur divers sujets. Évoquer la craie qui crisse sur le tableau noir, les lacets qui se prennent dans tes pieds, s’apercevoir qu’on a oublié sa carte bleue en ayant déjà fait ses courses… Mais l’idée ici, c’est de se dire qu’il faut voir le verre à moitié plein. Alors oui, ça fait niais, ça fait fifille qui écrit des romans à l’eau de rose sur son ordi Asus au processeur super cool à minuit, ça fait fille qui écoute Pink Floyd alors qu’elle est déjà un peu dans la lune naturellement, mais, ce soir, j’ose le dire ! Voyez le verre à moitié plein !
Il neige ? C’est joli ! Il fait froid ? C’est l’Hiver ! Vous avez une mauvaise note à un exam? La Terre tourne encore!
J’applique cette théorie à ma vie depuis quelque temps, et j’ai observé qu’un nombre croissant de personnes commentaient mon aspect positif. Car en plus d’avoir les joues légèrement roses naturellement, j’ai un aspect positif. Autant vous dire qu’on me capte plutôt rapidos dans les couloirs de l’école ! « Ah Garance, la fille aux joues roses et à l’aspect positif, oui, bien sûr ! Elle fait pas du market? »
Donc soyez positifs, qu’on fasse un club-de-gens-positifs-plus-qu’avant-qui-se-sont-rencontrés-sur-Wordpress-et-qui-iront-à-Disneyland. Parce que moi, j’ai hâte.

Ce grand n’importe quoi du Mercredi matin minuit trente (maintenant) était sponsorisé par Garance. Thank you for listening.
Edit: il est 9h34 du matin, je suis à l’école. Le cours a été annulé 40mn avant, donc quand j’étais en chemin. Mais vous savez de quel côté je vois la vie ? Coca-Cola. Zéro, même. (Non parce que Daniel Craig, voilà, après après voilà)

James Franco qui voit le verre à moitié plein. Parce que ça ne fait jamais de mal sur un blog.

James Franco qui voit le verre à moitié plein. Parce que ça ne fait jamais de mal sur un blog.

4 Commentaires

Classé dans Et moi, et moi, et moi, Tribulations terrestres